Cerema. Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, 2023
Développer la culture du risque, c’est augmenter la capacité du citoyen, de l’entreprise et des autorités locales à agir pour préserver leur intégrité, celle de leur entourage et celle du territoire face aux risques majeurs, dont les risques naturels et technologiques. C’est également réduire les dommages aux biens et aux activités, au patrimoine et à l’environnement. Il s’agit dès lors de développer l’acquisition des gestes de prévention (avant la catastrophe) et d’action (pendant et après la catastrophe), dans l’objectif d’améliorer le retour à un état d’équilibre. À ce titre, la culture du risque participe pleinement à la résilience des territoires et contribue au développement des valeurs humaines d’entraide, de solidarité, d’engagement, d’attention et d’écoute des autres. Concrètement, cela se traduit par un retour à une situation après crise plus rapide, à une meilleure adaptation et gestion des événements, à un territoire plus fort et plus solidaire… Dans un contexte de dérèglement climatique qui accroît l’exposition aux risques des territoires, la culture du risque doit être développée en France. Les mots d’ordre sont : plus de pédagogie, acquisition des bons réflexes et renforcement des démarches participatives. Même s’il n’existe pas de recette miracle, il est nécessaire de favoriser l’implication des populations et leur participation active. Ces deux axes fondent l’approche retenue dans ce cahier du Cerema issu de retours d’expérience.